Avant mes 40 ans, j’avais déjà perdu mes deux parents, ainsi que mes beaux-parents. Quatre vies intenses, faites d’engagement, de travail acharné, de responsabilités – mais que la vie a coupées avant qu’ils aient vraiment pu profiter de “l’après”. 

Ce regret, je le porte encore. Celui de ne pas avoir pu les aider à préparer cette étape. À ralentir sans s’arrêter. À transmettre autrement. À choisir ce qu’ils voulaient faire du temps qui restait. 

Je pense souvent à mon beau-père. Un dirigeant passionné, cultivé, curieux de tout. Il avait mille projets pour l’après. Mais il n’en parlait jamais vraiment. Il disait : “j’aurai le temps”. 

La maladie, à 72 ans, a mis un terme brutal à ses activités. Il n’a pas eu le temps d’organiser la suite, de la choisir. Et ce qu’il rêvait de vivre “plus tard” n’a jamais vu le jour. 

J’ai vu de près ce que cela coûte de repousser.

J’ai vu le prix du flou, du silence, du déni. 

C’est pour cela qu’aujourd’hui, j’accompagne les dirigeants et les cadres à ce moment charnière. Pas pour leur parler de retraite. Mais pour leur permettre de rester maîtres de leur trajectoire, de poser des choix lucides et alignés, et de transformer la fin d’un cycle en tremplin pour la suite. 

Ce que je transmets, je ne l’ai pas tiré d’un livre.

C’est le fruit de ma formation, de mon expérience, d'un investissement personnel acharné, de centaines d’heures de coaching, et d’une conviction profonde : 

Un dirigeant bien préparé inspire son entourage et ouvre des voies nouvelles, pour lui et pour les autres.